Cartes postales sonores

Découvrez les “cartes postales sonores” réalisées par des jeunes de Cœur de Tarentaise dans le cadre de la résidence artistique de la compagnie de musique électro-acoustique (Mic)zzaj (en partenariat avec le Dôme Théâtre d’Albertville et avec le soutien financier de la DRAC Auvergne Rhône-Alpes) !

(Pour percevoir toute la finesse des sons, il est préférable d’écouter au casque)

carte postale sonoreAu cours de l’année 2016, la Communauté de Communes Cœur de Tarentaise a accueilli en résidence artistique la Compagnie de musique électro-acoustique (MIC)ZZAJ, avec le soutien de la DRAC Auvergne Rhône-Alpes et en partenariat avec le Dôme Théâtre. Les artistes (musiciens, ingénieur son, comédienne) ont animé des ateliers auprès du lycée Ambroise Croizat et du collège Jean Rostand de Moûtiers, de l’Espace Jeunes, l’École des Arts intercommunale, ainsi que de jeunes filles d’origine turque. Ils ont ainsi créé ensemble des « cartes postales sonores » (composées à partir de textes, musiques, son enregistrés…) autour de différents thèmes : métiers de la montagne, changement climatique, Fête de l’enfance en Turquie…

« La carte postale sonore est une courte pièce à écouter, qui mêle voix et musique. La carte postale sonore, comme la carte postale photographique, a un thème, parle d’un lieu, d’une personne, d’un événement. Ainsi, les “voix” de la carte postale sonore peuvent venir d’une interview d’une personne sur son vécu, sur un sujet (la montagne, l’architecture, l’amitié, le changement climatique…) ; elles peuvent aussi être la lecture d’un poème, le passage d’un récit ; les voix peuvent être uniques ou  plurielles. Le son qui chemine aux côté de ces “voix” est constitué de prises de sons figuratives (les bruits de la montagne, de la mer, de la pluie, l’ambiance dans le bureau d’un architecte, à l’usine…), de sons abstraits, qui ne reflètent pas une réalité précise mais peuvent l’évoquer, et éventuellement de musique instrumentale. Un important travail de montage audio permet de transformer chaque son, de couper et coller dans le temps, de re-composer la narration, d’étirer… selon la volonté du compositeur, selon ce qu’il veut dire et comment il veut le dire. C’est une forme libre, qui n’est pas dans le reportage de type journalistique, mais qui cherche à transmettre des choses “vraies” ; c’est une forme de poème sonore ; c’est le regard du compositeur, sa sensibilité qu’il exprime, sur l’objet qu’il s’est fixé d’étudier. C’est un lieu d’expérimentation sur la voix et le récit, sur le monde du sonore, le monde du musical. C’est un objet que l’on donne à écouter, qui induit, pour l’auditeur, du temps, une forme d’abandon, l’acceptation d’un voyage. » Pierre Badaroux – Cie (MIC)ZZAJ

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